Jonathan Capdevielle a grandi entre Tarbes et Pau, et si nos souvenirs ne sont pas trop mauvais, ou s’il n’a pas trop menti, son père y était cheminot. Maintenant, il fait du théâtre. Jusqu’à peu, nous n’avions pas vu ses pièces. Puis nous avons vu sa première, et elle était d’une beauté sidérante. On y voyait son adolescence, mais pas à la manière de l’époque qui nous cerne, celle des autofictions satisfaites et des nombrils ironiques. C’était plutôt un autoportrait, comme disent et font les peintres. Sa personne personnelle n’était là qu’en fond, travestie sous la pâte des voix et des costumes. Depuis, il a continué à faire des autoportraits, et quelques excursions chez les romanciers. Mais toujours un enfant rôde. Et là, vous en verrez deux : Jojo, qui a grandi entre Tarbes et Pau, et Rémi, qui maintenant fait du théâtre.
Saga
Jonathan Capdevielle
les 26 et 27 février
réserverSaga met en scène un « roman familial » vécu au début des années 1990 au pied des Pyrénées. Travaillée par les souvenirs et leur transformation, la pièce revisite des lieux, ranime les personnages et les figurants de l’époque, leurs voix, leurs chansons et leurs silences.
Rémi
Hector Malot, Jonathan Capdevielle
du 3 au 5 mars
réserverLe roman d’Hector Malot, Sans famille, suit le trajet de Rémi, un orphelin confié par sa famille adoptive — moyennant finance — à un bonimenteur itinérant. L’enfant y apprendra, au milieu des masques et des animaux (singe et chiens), l’art de survivre par l’art, le goût inquiétant de l’inconnu, la rudesse des hivers et la chaleur de la troupe.
samedi 29 février
réserverCe Qui Vive !, conçu en collaboration avec l’équipe de Jonathan Capdevielle, propose un programme impromptu, débute après le séminaire d’Olivier Neveux (14 h 30 — 16 h 30) et s’achève par un concert.
Poésie !
Arm
jeudi 6 février, au Blackout
entrée libreet aussi
dans le cadre de l’atelier décor, destiné aux professionnels
pour les 13 — 17 ans
ouvert à tous
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