Voyager et travailler en Méditerranée
En dehors des circuits et des logiques de diffusion balisés, dont l’appréhension se limite parfois à la « circulation » des pièces, a-t-on aujourd’hui encore le désir, la nécessité, la possibilité matérielle, de voyager en Méditerranée, pour y aiguiser le travail d’un art, y construire des alliances ou des partages avec d’autres artistes, y faire l’épreuve d’autres situations de vie et de travail ?
Enseigner et se former en Méditerranée
Écoles, Universités, Conservatoires, Cours, Ateliers, Lieux indépendants : sur quels schémas et quelles attentes se pratique aujourd’hui en Méditerranée la formation aux arts de la scène ? Quels partages (privé / public, tradition / modernité), quels héritages ou quels chemins de traverse organisent la transmission de ces arts, et leur inscription sociale comme métiers ?
Lire, traduire, surtitrer en Méditerranée
Passage d’une langue à une autre, d’un espace linguistique à l’autre, parfois au sein d’un même pays (entre le « dialectal » et une langue « littéraire » ou « nationale ») : comment les œuvres elles-mêmes, et leur circulation autour du bassin méditerranéen, tiennent-elles compte de ces écarts ? De la traduction au surtitrage, quelles sont les pratiques dominantes, quels problèmes spécifiques posent-elles, et comment en prendre concrètement la mesure ?
Produire et créer en Méditerranée
Quels moyens, quels modes de production mobilisent ou inventent les équipes artistiques en Méditerranée ? Quelle est leur source
(subventions, recours aux institutions, fondations, aides ou partenaires étrangers) ? Quels processus de création ces diverses logiques de financements induisent-elles ? Et quels sont leurs effets sur les décisions ou orientations esthétiques et politiques des artistes ?