Construire un feu

Un Coup de Dés jamais n’abolira le Hasard

(Pièce de la série Les Tourmentes)

Un Coup de Dés jamais n’abolira le Hasard est un opéra composé par Pierre-Yves Macé sur le fameux poème de Stéphane Mallarmé qui met en scène un vieillard hésitant à lancer les dés au moment d’être englouti par une tempête. Et toutes les métaphores, allégories ou paraboles que cela peut construire. Car ce Coup de dés dépeint une crise intellectuelle, une crise de vers où le poète affronte le vertige du passage de l’alexandrin au vers libre… Le poème fait l’objet d’un bref opéra d’une trentaine de minutes pour une soprano.

Sylvain Creuzevault

Je m’appelle Sylvain Creuzevault. Je n’ai pas quarante ans. Je ne vis pas à Paris. Je ne vis plus en Lozère. J’habite à Eymoutiers, dans le département de la Haute-Vienne, aux portes du plateau de Millevaches, ex-Limousin, Nouvelle Aquitaine. Je suis membre de La Difficile Comédie, groupe Ajedtes Erod. Je n’ai pas fait d’études supérieures, j’ai eu le bac, que des écoles de théâtre, que je n’ai pas finies. Maintenant, avec des amis, nous transformons d’anciens abattoirs en lieu de théâtre. Sur les bords de la Vienne, nous construisons aussi un paradis où nous faisons pousser fruits et légumes. J’aime mettre en scène, écrire, lire, jardiner (cette année, ça va être chaud !), vivre à la campagne, révolter les villes. J’imagine Les Abattoirs d’Eymoutiers comme un lieu de créations, d’hospitalités, de positions. Je n’avais jamais vu l’avenir comme je le vois en ce moment. Mais je reste encore souvent habillé de noir. Je travaille aussi avec Le Singe, et autres compagnies.
Je suis — serai — heureux de vous rencontrer lors de notre bivouac de mai 2019.

suivi de

Construire un feu

(Pièce de la série Les Tourmentes)

Cette pièce s’inspire de Construire un feu, de Jack London — de la seconde version de la nouvelle, celle qui finit mal, même si son très beau sous-titre : « Ne voyagez jamais seul » vient, lui, de la première. Dans Construire un feu, nous voyons un homme et un chien aux prises avec un espace naturel, le territoire du Yukon, dans le Nord-Ouest canadien, par – 75°C. Une grande étendue blanche sur laquelle se détache la bleuté d’épicéas aux branches retombées. Un lieu inhabitable, presque impossible à traverser seul, mais auquel certains doivent nécessairement se confronter.

Sylvain Creuzevault

Je m’appelle Sylvain Creuzevault. Je n’ai pas quarante ans. Je ne vis pas à Paris. Je ne vis plus en Lozère. J’habite à Eymoutiers, dans le département de la Haute-Vienne, aux portes du plateau de Millevaches, ex-Limousin, Nouvelle Aquitaine. Je suis membre de La Difficile Comédie, groupe Ajedtes Erod. Je n’ai pas fait d’études supérieures, j’ai eu le bac, que des écoles de théâtre, que je n’ai pas finies. Maintenant, avec des amis, nous transformons d’anciens abattoirs en lieu de théâtre. Sur les bords de la Vienne, nous construisons aussi un paradis où nous faisons pousser fruits et légumes. J’aime mettre en scène, écrire, lire, jardiner (cette année, ça va être chaud !), vivre à la campagne, révolter les villes. J’imagine Les Abattoirs d’Eymoutiers comme un lieu de créations, d’hospitalités, de positions. Je n’avais jamais vu l’avenir comme je le vois en ce moment. Mais je reste encore souvent habillé de noir. Je travaille aussi avec Le Singe, et autres compagnies. Je suis — serai — heureux de vous rencontrer lors de notre bivouac de mai 2019.

Un Coup de Dés jamais n’abolira le Hasard

poème de Stéphane Mallarmé
mise en scène : Sylvain Creuzevault
composition musicale : Pierre-Yves Macé
avec : Laurence Chable, Juliette de Massy (soprano), Frédéric Noaille et Alyzée Soudet
scénographie : Jean-Baptiste Bellon
costumes : Gwendoline Bouget
masques : Loïc Nébréda
lumière : Gaëtan Veber

Construire un feu

d’après la nouvelle de Jack London
adaptation et mise en scène : Sylvain Creuzevault
avec : Frédéric Noaille et Alyzée Soudet
scénographie : Jean-Baptiste Bellon
costumes : Gwendoline Bouget
masques : Loïc Nébréda
son : Michaël Schaller
lumière : Gaëtan Veber

Construire un feu • production : Le Singe
coproduction : Scène nationale Brive-Tulle ; théâtre Garonne, scène européenne (Toulouse) ; MC93 Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny)