Les Dimanches de Monsieur Dézert
Dans ce spectacle, il sera question de cinéma, du grand jeu concours de l’été, d’apocalypse, de journaux à petits tirages, de cailloux, de hyènes et d’âme. Alors si vous préférez le soleil à la lune, le majeur au mineur, le goût à la fadeur, et bien soit et adieu.
Ce spectacle est librement inspiré de la nouvelle Les Dimanches de Jean Dézert écrite par Jean de la Ville de Mirmont. En 1914, avant de mourir dans les tranchées de la première guerre mondiale, alors âgé de 27 ans, il écrit une courte nouvelle sur, dit-il, rien. Histoire d’un homme, employé dans un quelconque bureau, au sein d’un quelconque ministère, qui n’a d’autre ambition que de vivre pleinement ses dimanches. Dimanche, jour d’aventure par excellence, protégé par l’article 2 de la loi du 13 juillet 1906 qui garantit à chacun de pouvoir faire comme tout le monde.
Lionel Dray
Après deux ans d’études au Conservatoire du 5e arrondissement de Paris, il intègre en 2006 le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD promotion 2009).
Il joue dans les spectacles Robert Plankett et Nous Brûlons de Jeanne candel. Il crée avec Jeanne Candel le spectacle Dieu et sa maman. Il co-crée avec Jeanne Candel et Caroline Darchen le spectacle Demi-Véronique. Il travaille également avec Sylvain Creuzevault dans les spectacles Le Capital et son Singe, Angelus Novus, Les Tourmentes, Banquet Capital.
Il crée et joue le spectacle: Les Dimanches de Monsieur Dézert.
Au cinéma, il a tourné sous la direction de Mia Hansen-Love dans L’Avenir, Tout est pardonné et Platonov, Olivier Assayas dans Paris je t’aime, Chacun son cinéma, Après Mai et E-Book, Adrien Lamande dans Vanity Fair et Prométhée, Elie Wajeman dans Platonov et Aliha (court métrage), Patricia Mazuy dans Sport de fille, Christophe Honoré dans Les Malheurs de Sophie, Marc Vittecoq et Sébastien Théo dans Tarpan, Noé Debre dans Le 7ème Continent.
suivi de
Au désert
(Pièce de la série Les Tourmentes)
Au désert, part simplement de cette idée d’une « traversée du sec », extrêmement simple, épurée, mais qui brasse aussi 5 000 ans de paraboles, que ce soit dans les textes ou les formes de l’expression populaire qui évoquent à la fois un passage à vide et un assèchement… Il faudrait pouvoir ajouter la mention : « D’après une histoire
de l’humanité » !
Sylvain Creuzevault
Je m’appelle Sylvain Creuzevault. Je n’ai pas quarante ans. Je ne vis pas à Paris. Je ne vis plus en Lozère. J’habite à Eymoutiers, dans le département de la Haute-Vienne, aux portes du plateau de Millevaches, ex-Limousin, Nouvelle Aquitaine. Je suis membre de La Difficile Comédie, groupe Ajedtes Erod. Je n’ai pas fait d’études supérieures, j’ai eu le bac, que des écoles de théâtre, que je n’ai pas finies. Maintenant, avec des amis, nous transformons d’anciens abattoirs en lieu de théâtre. Sur les bords de la Vienne, nous construisons aussi un paradis où nous faisons pousser fruits et légumes. J’aime mettre en scène, écrire, lire, jardiner (cette année, ça va être chaud !), vivre à la campagne, révolter les villes. J’imagine Les Abattoirs d’Eymoutiers comme un lieu de créations, d’hospitalités, de positions. Je n’avais jamais vu l’avenir comme je le vois en ce moment. Mais je reste encore souvent habillé de noir. Je travaille aussi avec Le Singe, et autres compagnies. Je suis — serai — heureux de vous rencontrer lors de notre bivouac de mai 2019.
Les Dimanches de Monsieur Dézert
un spectacle de et avec Lionel Dray
scénographie Jean-Baptiste Bellon
production et diffusion Élodie Régibier
production Le Singe
Au désert
mise en scène : Sylvain Creuzevault
avec : Lionel Dray et Alyzée Soudet
scénographie : Jean-Baptiste Bellon
costumes : Gwendoline Bouget
masques : Loïc Nébréda
lumière : Gaëtan Veber
production : Le Singe
coproduction : Scène nationale Brive-Tulle ; théâtre Garonne, scène européenne (Toulouse) ; MC93 Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny)