Bruno Geslin (artiste associé aux 13 vents) est venu au théâtre par l’image. C’est dans l’oeil d’une caméra qu’il y a un peu plus de vingt ans son regard s’est formé. Puis, devenu metteur en scène, il a poursuivi au fil de pièces mémorables un dialogue lumineux avec des hommes d’image : le photographe Pierre Molinier (Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée…), les cinéastes Rainer Werner Fassbinder (Le Bouc), Derek Jarman (Chroma) et à présent, pour sa nouvelle création, Werner Herzog. Des artistes qui étaient aussi des aventuriers de l’existence, d’infatigables arpenteurs des marges du monde, et qui, comme lui, ne séparaient pas le travail de l’art des expériences de vie.