Daniel Romero

Ce que l’on appelle « révolution digitale » est devenue la plus grande dystopie imaginable pour l’être humain.
Le solutionnisme technologique appliqué durant les dernières décennies par les gouvernements, les banques et les entreprises a abandonné la population au dessein implacable des machines. La technologie qui, pendant ce temps, a dépassé toutes les attentes, n’est comprise et contrôlée que par une élite restreinte de scientifiques et de start-up, au service des intérêts obscurs des puissants.
Emilie Dickinson, Mickaël Jackson, Anne Franck, Slavoj Žižek et Elon Musk : chaque membre du Comité représente une personnalité historique et tente de résoudre à sa manière les problèmes de gouvernance… ceci afin d’inspirer au peuple empathie et respect envers ses décisions.
Sur scène, cinq « totems » robotiques équipés de
caméra, de micro et de haut-parleur singent ces cinq figures du Comité. L’utilisation de techniques d’apprentissage automatique et de deep learning leur permet d’identifier des objets, des personnes et de répondre à des questions. Sur scène, l’interaction entre les personnages – robots opère donc en temps réel grâce aux techniques du Natural Language Processing et du Natural Language Understanding, mais aussi grâce à un logiciel de reconnaissance vocale et à un système de traduction automatique.