Ce Qui Vive ! sera conçu en collaboration avec l’équipe de Maguy Marin. Nous construirons un programme impromptu fait de pièces brèves ou de rencontres, de lectures ou de projections, d’invitations à d’autres artistes… Qui Vive ! est précédé de 14 h 30 à 16 h 30 du séminaire d’Olivier Neveux, « Passages secrets », et s’achève par un repas partagé et de la musique, jusqu’aux heures légales de fermeture…

Là-SEXTET pièce chorégraphique

Pierre Pontvianne

« Alors que je lis le livre de Georges Didi-Huberman Sentir le grisou, je tombe sur cette phrase : Il n’y pas de meilleure ruse pour les catastrophes que l’apparente normalité du temps qui passe. » Pierre Pontvianne

Elle sera le point de départ de là-SEXTET. L’action se déroule dans l’épaisseur de l’instant.

Propagation, passages, réminiscence … contamination.

« Onde. Onde. Onde. Puis du temps. Puis une fracture. »

Dans cette pièce chorégraphique, les matières agissent comme des virus, et plantent en nous quelque chose d’inéluctable. Une tension continuelle émane de la fusion des gestes qui glissent les uns dans les autres. Le mouvement se déploie dans un interstice temporel qui se dilate.

Objet de propagation, raz-de-marée qui nous rattrape, tsunami musical qui nous submerge … là- SEXTET fige notre attention, et nous nous retrouvons pétrifiés, comme devant une onde de choc.

With no intent / Serebrennikov

Mitia Fedotenko

Idée et performance Mitia Fedotenko Musique live Mathias Beyler

With no intent c’est l’intention immédiate de l’Artiste de parler d’un sujet qui le touche aujourd’hui.

L’Artiste – ambassadeur
L’Artiste en disgrâce
L’Artiste qui dénonce
L’Artiste – enfant rebelle…

Conversations croisées autour de RAMDAM, UN CENTRE D'ART

Lieu dit « intermédiaire », soutenu par les institutions pour une partie de ses missions, porté par un collège de compagnies et d’artistes partenaires, R1CDA s’attelle à définir les contours de son autonomie, à mettre en question et en actes les possibilités d’une alternative aux fonctionnements d’usage tels qu’ils sont mis en place dans le champ de l’art, et à maintenir vivace le souci de son inscription dans son environnement proche et lointain .
Seront présents pour en témoigner les équipes et artistes porteurs de ces enjeux.

La rencontre sera animée par Olivier Neveux.

Autour des oeuvres de Lucien Pelen

Emmanuel Latreille

Ha ! Ha ! (recréation 2017)

Maguy Marin

Les sept interprètes tel un orchestre de chambre, font face à leurs pupitres et leurs partitions.
Gloussement collectif piano ; éclat de rire forte subito ; hilarité collective adagettio ; bel canto d’une soliste soprane entonnant une histoire à toto ; soutien en quintolet d’un duo de basses ricaneuses ; reprise en ponctuation d’un trio d’alti, parfaitement synchrones.
Mais ce rire, hélas, ne connaît plus même l’impertinence de la moquerie, la joie du trait irrespectueux qui faisait encore lien entre le rieur et son sujet. Ce rire a coupé toute attache. C’est un rire cannibale, autophage, qui s’est avalé lui-même. Un rire aussi détaché de son sujet que de son propre objet. Un rire qui ne sait même plus qu’il rit.

Pas Revoir

David Mambouch

d’après des poèmes de Valérie Rouzeau et d’autres

« J’ai commencé en 2002 avec « Pas Revoir ». Ce recueil de Valérie Rouzeau fait suite à la mort de son père. De temps en temps, j’y découvre un poème, je le lis, le relis, le chantonne. Il trotte quelque part, toujours à mes côtés. Je vis avec. J’en pianote la mélodie, j’en parcours les harmonies. Des mois plus tard, je recommence, je reprends. C’est un exercice de mémoire et d’oubli, un chemin vers le deuil et les mémoires qu’il éveille, les renaissances, dont il est à la fois objet et cause. C’est devenu, au long cours, un exercice quotidien du poème et des gammes. Depuis 2016, je m’essaie peu à peu à d’autres poètes, d’autres langues. Je joue une sélection toujours différente, chaque occurrence est singulière. Ce sont, comme on dit, des « morceaux », un petit répertoire en réécritures, fredonné ad lib. » David Mambouch

Improvisation électronique

Charlie Aubry

C’est une improvisation live d’une durée indéfinie. Une techno garage née dans une grotte humide.

La rencontre entre un tas de bazar électronique et un fer à souder.