Comme dans les dernières pièces du Radeau, le titre indique, sous forme d’énigme, un mouvement. Il fut parfois musical (Coda, Item), parfois corporel (Soubresaut). Cette fois c’est d’un vent qu’il s’agit, l’autan, venant de la haute-mer, traversant la haute-montagne, poussant d’un coup brusque ou caressant ceux qui se promènent, comme les figures du Radeau, sur les chemins de l’Histoire, jonchés de masques, de perruques, de murmures, de grimaces, de poèmes, de farces enfantines, de turbulences nocturnes et d’éclairs symphoniques.
François Tanguy
François Tanguy rejoint le Théâtre du Radeau en 1983. Il en devient le metteur en scène; il n’a pas 30 ans; il n’a pas suivi de formation spécifique.
Sa présence s’est d’emblée ramifiée en une multitude de gestes corollaires au plateau et nécessaires au travail de la compagnie : celle-ci, créant à l’approche des années 1990, un lieu dans une ancienne succursale automobile, met en œuvre dans la foulée les moyens d’hospitalité pour d’autres groupes. C’est ainsi qu’est née la Fonderie qui en soi, est une création. En 1997, un autre espace est construit, dénommé la Tente.
Depuis Woyzeck-Büchner-Fragments forains (1989), François Tanguy ne pose pas de thématique autre que celle du théâtre en lui-même, écartant l’œuvre écrite en tant qu’entité préalable à la création, et mettant en travail de manière simultanée les composantes d’un « lieu d’où l’on regarde » (Teatron).
Voilà pourquoi, en écart ou en résistance à des termes d’éclairage biographique, il vaudrait mieux parler d’un nouage constant entre : des lieux — tout autant de vie que de travail, 18 créations jusqu’à Par Autan et des mouvements – fonctions propres à celles d’un peintre, d’un architecte-scénographe, d’un compositeur, d’un poète-machiniste…
mise en scène et scénographie : François Tanguy
avec : Frode Bjørnstad, Samuel Boré, Laurence Chable, Martine Dupé, Erik Gerken, Vincent Joly, Anaïs Muller
élaboration sonore : Éric Goudard et François Tanguy
lumières : François Fauvel, Typhaine Steiner et François Tanguy
régie générale : François Fauvel
régie lumière : François Fauvel, Typhaine Steiner et Jean Guillet
régie son : Éric Goudard
couture : Odile Crétault
production / diffusion : Geneviève de Vroeg-Bussière
diffusion internationale : Philippe Murcia
coproduction : Théâtre du Radeau – Le Mans, Théâtre des 13 Vents – CDN de Montpellier, La Comédie de Caen – CDN, Festival d’Automne à Paris, Les Quinconces et L’Espal – Scène nationale du Mans, L’Archipel – Scène nationale de Perpignan, Théâtre National de Bretagne, T2G – Théâtre de Gennevilliers – centre dramatique national
le Théâtre du Radeau est subventionné par L’État – Préfet de la Région Pays de La Loire – Direction Régionale des Affaires Culturelles, le Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Départemental de la Sarthe, la Ville du Mans. Il reçoit le soutien de Le Mans Métropole
avec la participation artistique du Jeune Théâtre National