coproductions

La Tempête – Le Songe d’une nuit d’été

La Tempête – Le Songe d’une nuit d’été

Marie Lamachère

Dans les pièces de Shakespeare présentées ici en diptyque, la magie est omniprésente. Au banquet du Songe, elle confond les rois et les artisans de théâtre, trouble le jeu des sexes et des genres. Sur l’île de La Tempête, elle fausse la mémoire et les apparences. En minant tout rapport « normal » ou « naturel » à la réalité, elle ouvre la voie à d’autres régimes de perception, parcourus de séquelles, agités de métamorphoses. Marie Lamachère et la troupe de La Bulle Bleue déploient ici une odyssée visuelle et auditive à hauteur de crânes, peuplés (comme chacun sait) de songes et de tempêtes. 

générique

d’après William Shakespeare

conception, adaptation et mise en scène : Marie Lamachère
avec les comédien.nes de la compagnie La Bulle Bleue :
Mélaine Blot, Maéva Brunie, Mireille Dejean, Laura Deleaz, Steve Frick, Arnaud Gelis, Sarah Lemaire, Jean-Noël Papera, Philippe Poli et Mickaël Sicret,
les comédien·nes de INTERSTICES :
Léo Bahon, Théophile Chevaux, Stan Dentz, Romain Debouchaud, Antoine De Foucauld , Agathe Mazouin, Martin Mesnier, Guillaume Morel, Damien Valero et Zoé Van Herck
traductions : Julie Etienne et Joris Lacoste
conception, adaptation et mise en scène : Marie Lamachère
univers sonore : Sarah Métais-Chastanier
scénographie : Delphine Brouard
travail du corps : Delphine Gaud
travail de la voix : Samuel Zaroukian
travail théâtre d’objets : Cécile Vitrant
création et régie lumière : Julie Valette
création et régie vidéo : Laurent Rojol
costumes : Cathy Sardi

direction de production : Nathalie Carcenac
administration : Sylvie Suire
communication : Nicolas Claveau
logistique : Christophe Pistuddi
presse ZEF / Isabelle Muraour, Clarisse Gourmelon
accompagnement éducatif : Guillemette Michel, Audrey Prolhac et Delphine Auxietre (régisseuse)
avec les équipes de direction et de production de La Bulle Bleue : Delphine Maurel, François Pontailler, Laurie Martin, Stéphanie  Teillais-Blandamour, Alexey Khaziev, Fabienne Aubertin, Christophe Maleyran, Valérie Solbes

production : INTERSTICES

coproduction :
production INTERSTICES
coproduction : La Bulle Bleue, ESAT artistique et culturel — ADPEP34 Montpellier ; Théâtre des 13 vents Centre Dramatique National Montpellier ; Festival Le Printemps des Comédiens — Montpellier Le Vivat Scène conventionnée d’intérêt national art et création — Armentières ; CNCA, Centre National pour la Création Adaptée — Morlaix
avec la participation artistique du Jeune théâtre national
création soutenue par le Fonds d’Insertion professionnelle des Acteurs de l’ENSAD — Montpellier
la création bénéficie du Fonds de production du Ministère de La Culture
création soutenue dans le cadre de la candidature de « Montpellier Capitale Européenne de la Culture 2028 »
la création a bénéficié d’un accueil en résidence à l’Institut de recherche sur la Renaissance, l’âge Classique et les Lumières, laboratoire du CNRS et de l’Université Paul-Valéry — Montpellier.

INTERSTICES est membre du collectif d’artistes associés à La Bulle Bleue.
INTERSTICES est conventionnée par Le Ministère de La Culture / DRAC Occitanie. Elle reçoit les soutiens de La Région Occitanie, de Montpellier Méditerranée Métropole et de La Ville de Montpellier.

La Bulle Bleue est un établissement de l’Adpep34. Elle est soutenue pour ses activités par Le ministère de la Santé et des Solidarités / Agence Régionale de Santé Occitanie, Le ministère de la Culture / Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Le Conseil départemental de l’Hérault, Montpellier Méditerranée Métropole, La Ville de Montpellier et Le Cercle des mécènes de La Bulle Bleue.

durée 4h, entracte compris

Mues

Mues

Marion Aubert, Marion Guerrero

C’est l’histoire d’une traversée, celle de Marie, une femme dont la vie flanche, partie un jour s’échouer dans les Cévennes. Des Cévennes de rêve ou de cauchemar, battues par le vent, peuplées de signes et de femmes qu’on dirait désadaptées : une logeuse qui indique des lieux où se perdre, des quarantenaires urbaines en quête de résurrection, une muette qui vend des fromages, une éleveuse de vaches mythologiques, et surtout les gogoles de l’atelier de peinture. Car il se pourrait que ces Cévennes soient peintes dans leur atelier, et Marie aussi, et aussi ce théâtre : un théâtre qui appellerait à ne plus distinguer entre l’art et la réalité, qui nous laisserait muer au gré des métamorphoses de Marie, de sa périlleuse fusion avec tout ce qui l’entoure (paysages, animaux, statuaires), et des rites, des chants et des danses qui la portent dans sa lutte pour ne pas sombrer.

générique

texte de Marion Aubert
mise en scène de Marion Guerrero

interprètes : Marion Aubert, Virginie Barreteau, Capucine Ducastelle, Frédérique Dufour, Elisabeth Hölzle, Sabine Moindrot et Flore Taguiev
scénographie : Marion Guerrero
costumes : Marie-Frédérique Fillion
création lumières : Olivier Modol
création son : Antonin Clair
décor, accessoires : Nicolas Hénault, Rémi Jabveneau et Kayla Krog
décoratrice : Anne Ojeda
collaboration artistique chant : Amandine Roques
administration et production : Sylvine Dupré
remerciements : Cie de l’Astrolabe, Daniel Fayet et Christophe Corsini

production : Compagnie Tire pas la Nappe, compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication DRAC Occitanie

co-production : Théâtre des 13 vents CDN de Montpellier, Théâtre Joliette Marseille, Le Carré Scène nationale de Château-Gontier, Bonlieu Scène nationale d’Annecy
avec le soutien de La Chartreuse – Centre National des Écritures du Spectacle de Villeneuve-lès Avignon et de l’ENSAD/Hangar Théâtre à Montpellier
aide à la création de la Région Occitanie

durée 1h35

Caligula

Caligula

Jonathan Capdevielle

Le jeune empereur Caïus Caligula a disparu. Le pouvoir est vacant, les réformes à l’arrêt. La classe politique gronde et s’interroge : quelle nouvelle excentricité, quelle douleur insondable l’a poussé sur les routes ? Une nuit, il réapparaît, sale, égaré, et s’arrête devant son miroir. Il était, dit-il, allé chercher la lune, au motif qu’il ne l’avait pas. Ainsi débute la pièce de Camus, qu’il écrit pendant la seconde guerre mondiale, en pensant parfois à Hitler, au mariage du Pouvoir et de l’Absurde. Mais son Caligula — comme celui de Jonathan Capdevielle — est bien autre chose qu’un guide ou un dictateur : son ennemi n’est autre que l’ordre vieillissant qui l’entoure, où toutes et tous lui paraissent coupables, et une terrible fantaisie anime ses jeux de massacres.

générique

texte : Albert Camus
conception et mise en scène : Jonathan Capdevielle
assistante à la mise en scène : Christèle Ortu

interprètes : Adrien Barazzone, Jonathan Capdevielle, Dimitri Doré, Jonathan Drillet, Michèle Gurtner, Arthur B. Gillette & Ignacio Plaza Ponce (en alternance), Jennifer Eliz Hutt, Jérôme Masson, Anne Steffens, Jean-Philippe Valour
musiciens live : Jennifer Eliz Hutt, Arthur B. Gillette & Ignacio Plaza Ponce (en alternance)
composition et mise en espace sonores : Vanessa Court
lumière : Bruno Faucher
musique originale : Arthur B. Gillette & Jennifer Eliz Hutt
conception costumes : Colombe Lauriot Prévost
atelier costumes : Caroline Trossevin
conception scénographie : Nadia Lauro
chorégraphie : Guillaume Marie
régie générale : Jérôme Masson
régie plateau : Léa Bonhomme
coachs italien : Lavinia Lucia Marziale et Chiara Bucher
construction scénographie : Ateliers Nanterre – Amandiers / Marie Maresca, Vincent Garnier, Charlotte Wallet, Michel Arnould, Jules Cruveiller , Myrtille Pichon, Nina Michel, Albin Farago
production, diffusion, administration : Fabrik Cassiopée – Manon Crochemore, Mathilde Lalanne et Isabelle Morel

 

production déléguée  : Association Poppydog
coproduction : T2G, centre dramatique national de Gennevilliers (FR), Festival d’Automne à Paris (FR), Théâtre des 13 vents CDN Montpellier (FR), Le Quartz scène nationale de Brest (FR), Chateauvallon Liberté Scène nationale de Toulon (FR), Le Parvis, scène nationale de Tarbes (FR), Comédie de Béthune CDN (FR), L’Onde Théâtre – Cinéma Vélizy Villacoublay (FR), Centre Dramatique National Besançon Franche Comté (FR), Maillon – Théâtre de Strasbourg – Scène européenne (FR), Théâtre Nanterre-Amandiers-CDN (FR)

Avec l’aide de la Région Ile-de-France, au titre de l’aide à la création

Jonathan Capdevielle est artiste associé au T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National

L’association Poppydog est soutenue et accompagnée par la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France – ministère de la Culture, au titre du conventionnement.

 

durée 2h15

La Nuit c’est comme ça

Marie Payen

« La Nuit c’est comme ça…tente de passer par la folie du langage, ou par la langue des fous pour rêver le monde futur.

Puisque les discours scientifiques ou militants ne font pas avancer les choses assez vite, je voudrais me tourner vers le Fou, car « le Fou guide les aveugles », nous dit Shakespeare. Il rend, un instant, méconnaissable l’exaspérante vérité sans la dissimuler pour autant. Il est d’accord pour traverser les catastrophes, en diagonale. Notre époque est prise entre effondrement de civilisation et révolution scientifique. Je suis allée dans la rue, encore et toujours, et j’ai demandé aux fous comment ils voyaient  l’avenir…

générique

écriture et mise en scène : Marie Payen
collaboratrice artistique : Leïla Adham
avec : Marie Payen et Raphaël Chassin
création sonore : Raphaël Chassin
création lumière : Hervé Audibert
régie Son : Florent Payen
régie générale : en cours

production : Compagnie Un plus un plus

coproductions, partenaires et soutien : Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis, Théâtre des 13 vents – CDN Montpellier, Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France
avec le soutien de L’ADAMI, du dispositif ADAMI Déclencheur et du Fond SACD Théâtre
projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France

Le Mauvais Sort

Céline Champinot

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générique

Madame L’Aventure

Madame L’Aventure

Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume

Dans cette pièce, il est question d’explorateurs, de pantoufles, de monstres terribles avec des yeux terribles, d’une cité perdue, d’or et d’une grande femme. On croise aussi, à l’horizon, une diseuse de bonne aventure, des cartes, beaucoup de cartes, énormément de cartes. Et, encore plus loin, des bagarres pleines de bourre-pif entre le hazard avec un Z et une calculatrice. Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume inscrivent leur création bigarrée et fragmentaire dans la tradition littéraire des récits d’aventure.

générique

de Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume

interprètes : Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume
création musicale : Clémence Jeanguillaume
scénographie : Jean-Baptiste Bellon
masques : Loïc Nebreda
lumière : Gaëtan Veber
son : Raphaël Joly
costumes : Gwendoline Bouget

production : théâtre Garonne – scène européenne, Toulouse & OTTO Productions

coproductions : théâtre Garonne – scène européenne, Toulouse, Théâtre des 13 vents CDN Montpellier, TANDEM Scène nationale, Le Printemps de Comédiens Montpellier, Les Abattoirs d’Eymoutiers, production en cours.

durée 1h15 sous réserve

Sur le chemin des glaces

Bruno Geslin

Dans les pas de Werner Herzog, son récit «Sur le chemin des glaces» résonne comme un appel à l’expérience pour Bruno Geslin et Clément Bertani. Ils prendront à leur tour ce chemin de Munich à Berlin, 50 ans plus tard, aux mêmes dates. De leur traversée émergera deux formes théâtrales : une émanation légère, itinérante, conçue pour l’in situ et une forme de facture plus «classique» pour les plateaux de théâtre.

générique

Walter Benjamin

Sylvain Creuzevault

Le metteur en scène Sylvain Creuzevault et le compositeur Pierre- Yves Macé poursuivent leur amitié artistique en cheminant dans l’exil parisien de Walter Benjamin, depuis la moitié des années 1930 jusqu’à son suicide le 26 septembre 1940, à Portbou, à la frontière espagnole. Une pièce théâtrale et musicale pour le comédien Arthur Igual qui interprète le philosophe allemand et son contre masque : un clown.

générique

Milk

Milk

Bashar Murkus

Sur le sol noir et mat, absorbant la lumière, étouffant les sons, entre un groupe de femmes qui bientôt pleureront des larmes blanches, des larmes de lait, ce lait que leurs enfants auraient bu s’ils étaient encore en vie, et qui inonde à présent la scène. D’image en image, de métaphores en métaphores, de corps inanimés en corps ressuscités, le lieu se morcelle et se transforme en un paysage radieux à force de cris et de chants. Pour cette pièce, présentée lors du dernier Festival d’Avignon, l’auteur et metteur en scène palestinien Bashar Murkus (dont on a pu voir The Museum aux 13 vents) a décidé de se passer de mots : manière de dire le vertige d’une histoire qui plonge ses racines tragiques dans la nuit des temps, traverse le corps des enfants martyrs, et tord encore le visage des mères survivantes.

générique

conception et mise en scène de Bashar Murkus

interprètes : Firielle Al Jubeh, Eddie Dow, Samera Kadry,
Shaden Kanboura, Salwa Nakkara, Reem Talhami, Samaa Wakim
dramaturgie : Khulood Basel
musique : Raymond Haddad
scénographie et costumes : Majdala Khoury
lumière : Muaz Al Jubeh
accessoires : Khaled Muhtaseb
assistanat à la mise en scène : Abed Al Jubeh

production : Khashabi Theatre (Haïfa) ; Khulood Basel 2022

coproductions : Festival d’Avignon ; Théâtre des 13 vents CDN Montpellier ; Théâtre de Liège ; Romaeuropa Festival ; Palestinian National Theatre El Hakawati, Jérusalem ; Culture Resource ; Théâtre Jean-Vilar, Vitry-sur-Seine ; Rosa Luxemburg Foundation ; Moussem Nomadic Arts Centre, Bruxelles ; Compagnie Théâtre Alibi, Fabrique de Théâtre

durée 1h10

Il Tango delle Capinere

Il Tango delle Capinere

Emma Dante

Au soir du Nouvel an, devant la malle aux souvenirs, deux vieux amants revivent leur histoire à rebours, en danses et en chansons : les voici à vingt ans, à quarante, première rencontre, premier baiser, premier enfant.
Fidèle à ses obsessions, l’autrice et metteuse en scène sicilienne Emma Dante déplie ici, dans un incessant tourbillon musical, le cours d’une histoire d’amour, rythmée au fil des années par les chansons populaires et la douleur secrète d’une femme. Car chez Emma Dante, la joie et les emportements du cœur dévoilent aussi une implacable brutalité sociale.

générique

mise en scène d’Emma Dante

interprètes : Sabino Civilleri et Manuela Lo Sicco
lumière : Cristian Zucaro
assistanat à la mise en scène : Daniela Mangiacavallo
organisation : Daniela Gusmano

production : Atto Unico

coproduction : Teatro Biondo Palermo, Emilia Romagna Teatro ERT – Teatro Nazionale, Teatro di Roma – Teatro Nazionale, Carnezzeria, Théâtre des 13 vents CDN Montpellier, MA scène nationale – Pays de Montbéliard

en collaboration avec : Sud Costa Occidentale
coordination et diffusion : Aldo Miguel Grompone, Rome

durée 1h